Ah dès qu’on cite le mot quattro on se rappelle de la toute première qui avait suscité tant d’émotions mais surtout beaucoup de plaisir pour les amateurs.
L’audi TT de troisième génération étant présentée au salon de Genève, on attendait le concept de la version sport « rs ». La gamme est donc au complet. Tout le monde est passé par la case lifting.
Le modèle préfigure à 90 % les lignes du modèle de série haut de gamme de la version TT RS en 2015 (cela va être long)
La quattro sport est bien différente de la version « basique » de la TT et cela se voit dès la face avant. Son allure est collée au sol à cause de suspensions « raides ». Une calandre gigantesque à la grille en motif nid d’abeilles, un spoiler avant, de larges entrées d’air typiques des modèles RS, jupes latérales spécifiques, voies élargies de 3 cm à chaque coin, aileron arrière fixe, extracteur arrière carbone.
L’intérieur se vête d’Alcantara mais supprime les systèmes audio et accoudoir pour un souci de légerté.
La tendance étant au downsizing (ah les écologistes !!! réduction de cylindrée), Audi a mis de côté le 5 cylindres 2,5 litres pour un plus petit 4 cylindres en ligne TFSI de 2,0 litres. Malgré un cubage limité, la puissance développée est de 420 chevaux, soit un rendement de 210 ch/litre, supérieure à celui de la Mercedes-Benz A 45 AMG (360 ch, 180 ch/litre).
Le couple moteur maximal est lui indiqué à 450 Nm, entre 2.400 et 6.300 tr/min. Avec un poids de seulement 1.344 kg, soit un quintal de moins que l’actuelle TTRS, le quattro sport se permet d’engloutir le 0-100 km/h en 3,7 secondes, bien aidé par les quatre roues motrices et la boîte automatique S tronic 7 rapports et double embrayage.