Né d’un projet suite aux faibles taux d’intérêt, le Ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble présentera le 8 décembre prochain l’idée d’une privatisation partielle du réseau autoroutier fédéral allemand. Pour mettre en place cette réforme qui délaisserait 49,9% des parts du terrain à des entreprises, le membre du CDU devra tout d’abord être accepté par le Parti Social Démocrate (SPD) allemand ainsi que la Chancellerie.
Le réseau fédéral autoroutier avait besoin d’être réformé selon le Ministre des Finances allemands. Après plusieurs mois pour monter son projet et trouver des investisseurs, Wolfgang Schäuble, membre du Parti politique de l’Union chrétienne-démocrate allemande a pu présenter ses propositions de réforme ces derniers jours auprès de l’Agence de Presse allemande DPA. Pour l’homme, l’autorisation d’entrée d’investisseurs privés permettrait de garantir un réseau plus développé et sécuritaire grâce aux entreprises propriétaires (du secteur bancaire et des assurances selon un rapport des médias). Elles laisseraient de plus l’État au niveau d’actionnaire majoritaire avec au total 50,1% des parts.

M. Schäuble aux côtés de la Chancelière Angela Merkel
Une opposition au projet menée par la SPD
Le 14 octobre dernier, chacun des gouvernements des Länder ainsi que l’État Fédéral avait conclu lors d’une réunion qu’il était nécessaire aujourd’hui de revoir le réseau et construire de nouvelles installations. Seulement, en attendant le 8 décembre prochain, date où le projet de loi sera présenté à la Chancellerie, les partis d’oppositions ont laissé entendre qu’ils ne verraient pas les travaux se réaliser aux côtés d’entreprises privées. Un point de vue prit notamment par la SPD, comprenant 9 ministres et 193 députés (sur 631) au gouvernement, parlant d’une remise en question sur la propriété publique. L Parti de la Gauche antilibérale commentant aussi le projet comme d’une “une manie de la privatisation”. Pour ces deux partis, le projet augmenterait considérablement les frais d’utilisation du réseau pour ses usagers. D’autant plus que selon eux, l’État fédéral serait en mesure de mener les travaux à bien, solitairement.
Via Automobilwoche, CCFA
Photos Pixabay (Alexas Fotos) & Tobias Koch
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