On aurait aussi pu titrer cet article « Comment Anne Hidalgo transforme Paris en ville autophobe »… Mais nous parlerons surtout de la « piétonisation » des Champs-Elysées annoncée ce lundi, car cela montre une fois de plus que la Maire de Paris a quelque chose contre l’automobile dans sa ville…
Après un e-Prix qui a beaucoup déçu par son organisation que ce soit pour les spectateurs lambda (derrière les grillages et les pubs géantes des sponsors) ou pour les VIP (qui préféraient les petits fours à leur tribune quasi vide et parfois mal placée), la Mairie de Paris revient en force avec l’autophobie qu’on lui connaît.
L’organisation de l’e-Prix de Paris est à revoir = sponsors omniprésents et cachant la piste en plus des grillages et autres barrières… Montage Huffington Post
Cette fois-ci, elle impose un dimanche par mois la fermeture de la plus belle avenue du monde aux véhicules. Dans les textes, l’Avenue des Champs-Elysées deviendrait piétonne le premier dimanche de chaque mois. Pour le premier concerné ce sera le 8 mai en raison de l’encadrement des manifestations lors de la Fête du Travail du 1er mai. Mais dès le mois de juin, vous ne pourrez plus circuler le premier dimanche du mois sur l’emblématique avenue parisienne.
En effet, déjà à l’étude lors des voeux de la Maire de Paris Anne Hidalgo, le projet a été validé en février. Les Champs-Elysées seront donc « piétonnisés » pour le plus grand bonheur de tous bien entendu !
Cette belle Austin Mini de 1990 sera par exemple interdite en semaine à Paris. Pas assez vieille pour la collection, mais pas assez récente pour lutter contre la pollution et respecter l’environnement selon Mme Hidalgo.
Une politique autophobe qui s’ajoute à celle des véhicules anciens bientôt interdits de rouler en semaine dans la capitale, avant 1997 pour les essences et avant 2002 pour les diesels. Sauf dérogation et voitures de collection (plus de 30 ans).
Sans parler de la fameuse « Journée sans voitures », que Mme Hidalgo compte bien renouveler fin septembre, et étendre à toute la capitale. Tant qu’à faire !
Amis automobilistes, passionnés ou non, parisiens ou non, entre la répression routière à gogo et l’autophobie de certaines villes, nous sommes dans de beaux draps !
