Chrysler 200 (2015)

Montage de la Chrysler 200

Montage de la Chrysler 200

 Un regard félin et harmonieux, des courbes fluides, la Chrysler 200 change complètement de style et devient désirable … Présentée au Salon de Détroit la semaine dernière, la nouvelle 200 change donc complètement, et ça fait du bien. Elle remplace la 200 1ère génération, qui elle-même remplaçait la Sebring.

Ce changement passe par l’extérieur bien sûr, avec un pare-chocs avant très bien dessiné, une très fine calandre prolongée par les feux, soulignés d’une rampe de leds, à l’avant comme à l’arrière. L’arrière, quant à lui, fait plutôt penser à une Audi A7 : ramassé avec des feux horizontaux qui se prolongent sur les flancs.

Le flanc, parlons-en ! Le profil est sculpté de l’avant à l’arrière, en haut et en bas, mais aussi sur le capot, comme ceinturant la caisse. Celle-ci est très aérodynamique, et il y a une impression de sportivité dégagée grâce au capot, dessiné de façon à voir une bande apparaître, comme sur une certaine Mustang ou encore sur les Camaro et Viper.

Mais la 200 n’est pas destinée à rouler à pleine puissance, c’est une berline familiale avant tout. Et quand on rentre à l’intérieur, on le remarque assez vite : l’intérieur est bi-ton, beige et noir, avec des inserts imitation bois, ce qui donne un côté luxe. La planche de bord est bien conçue, avec tous les nouveaux standards mais aussi des nouveautés, comme l’écran tactile 8 pouces, l’arrêt d’urgence automatique ou l’alerte de franchissement de ligne. Ici présentée en version 200c (plus axée sur le confort), il existera aussi une version 200s (pour sport) qui contentera les pères de famille pressés de l’Amérique du Nord.

Et oui, car malheureusement elle ne sera disponible qu’au pays de l’Oncle Sam, le fief de Chrysler, et à l’heure actuelle on ne sait pas encore si elle sera importée en Europe ou ailleurs. Elle aurait pu vous appartenir en tant que Lancia Flavia, mais la stratégie de marque commune n’a pas fonctionné pour le constructeur italien, et elle lui aura été fatale.

En effet, le directeur de Lancia, Sergio Marchionne, a décidé de capituler après les ventes catastrophiques de la gamme trop américanisée et des moteurs inadaptés à l’Europe, ainsi qu’au manque de raffinement à l’italienne dont faisait preuve Lancia avant la coopération. La marque n’existera donc plus qu’en Italie, avec seulement une Ypsilon (la citadine bicolore originale et cousine de la Fiat 500), ce qui ne devrait pas arranger les choses.

On doute que la marque fasse long feu avec un modèle unique, et c’est bien dommage pour celle-ci, pourtant centenaire et forte de succès ! Espérons que cette marque perdurera encore quelques années, ou qu’un miracle arrive bientôt …

En tout cas, ce qu’on peut dire, pour en revenir à la Chrysler 200, c’est qu’elle est attirante esthétiquement, et que ses moteurs devraient plaire aux clients américains. Elle roulera là-bas avec un quatre cylindres 2.4 litres de 184 ch ou un V6 3.6 litres de 295 ch. Ces deux blocs auront droit à une boite automatique « ZF » à neuf rapports, chose rare, mais qui pourrait jouer sur la consommation, en plus de la transmission intégrale en option.

Enfin, côté prix, elle sera disponible à partir de 21 700 $, soit environ 16 000 €, ce qui est assez abordable pour une berline de ce type. Elle entrera en production dès le deuxième trimestre 2014 aux États-Unis.

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