Pour aller au Salon de Genève la semaine dernière, nous avons eu l’idée d’essayer un véhicule compact pour nous rendre en Suisse, histoire de rendre ce voyage plus utile qu’un simple aller-retour en train ou en avion. C’est Ford qui nous a répondu favorablement, en nous prêtant une Focus avec la fameuse boite automatique Powershift, et en finition haut de gamme Titanium s’il vous plait ! De quoi faire un bon voyage ! Verdict.

La Ford Focus est la compacte de l’Ovale Bleu depuis bientôt 20 ans, et ne cesse de renouveler le genre à chaque génération. Toujours avec un design tranché, mais qui plaît tout de même puisque c’est la voiture la plus vendue au monde avec 1 million d’exemplaires vendus en 2013 ainsi qu’en 2014 !

Cette Focus de quatrième génération est apparue en 2011, et a eu le droit à une grosse mise à jour en 2014, que ce soit du point de vue du style ou des technologies. Nouvelle face avant intégrant la calandre façon Aston Martin (chromée sur notre finition haut de gamme Titanium), feux revus, intérieur redessiné et arrivée de nouvelles technologies.

Notre version d’essai était d’ailleurs très équipée, puisqu’elle avait toutes les options ou presque ! Système KeyFree, caméra de recul, détection des véhicules en approche lors des sorties de stationnement, Park Assist, Active City Stop (freinage automatique d’urgence),…

Tellement de technologies que c’en est presque déroutant. Certaines sont d’ailleurs un peu aléatoires, comme les feux de route automatiques. Ceux-ci se sont déclenchés plusieurs fois sur l’autoroute la nuit, éblouissant les usagers autour de nous et face à nous. De même pour les radars de stationnement, qui bippaient parfois alors que l’obstacle était assez loin, et inversement.

Toutefois, la Focus est très agréable à conduire, le châssis est équilibré et précis, la voiture va là où on veut. La direction n’est ni trop ferme, ni trop molle. Même chose pour les sièges, qui maintiennent bien (surtout dans notre version avec des semi-baquets !). A l’arrière la place est correcte pour une compacte, et les sièges sont confortables, même avec ces roues 18 pouces optionnelles. Pour le coffre, on oscille entre 277 litres (avec roue de secours) et 363 litres (avec kit anticrevaison) chargé jusqu’au cache bagage.

Le moteur diesel de 120 chevaux s’est montré discret (contrairement à la Mini Clubman essayée quelques jours plus tôt), et puissant quand il le fallait. Les reprises sont bonnes, et le bloc est très souple, que ce soit à bas régime en ville ou sur autoroute. Accouplé à cette boîte automatique à double embrayage PowerShift, la Focus est une vraie voyageuse. En effet, nous avons fait plus de 1000 kilomètres à son bord dans un confort et un silence remarquable. La boîte est agréable, il n’y a aucun à-coup, les vitesses passent au bon moment, et le système est efficace pour les dépassements puisqu’il rétrograde assez vite.

A l’intérieur, la planche de bord intègre enfin un vrai système d’infotainment, avec un écran tactile qui remplace avantageusement tous les boutons présents sur l’ancienne génération. On a donc un écran tactile de 8 pouces contrôlant le GPS, la radio, le bluetooth, la climatisation ainsi que certains équipements de la voiture comme la caméra de recul. Ces fonctionnalités peuvent aussi être gérées par le système SYNC 2, la commande vocale chez Ford. La nouvelle génération de commande vocale, SYNC 3, vient d’ailleurs d’être présentée sur le Kuga restylé.

On sent un véritable progrès sur l’ergonomie et la finition, déjà observé sur la Fiesta essayée en septembre dernier. Il y a beaucoup moins de boutons, la marque s’est concentrée sur l’essentiel. Le volant est moins chargé, plus agréable. Même chose pour la console centrale, qui devient « lisible », simple d’utilisation. Bravo Ford !

En conclusion, la Focus est une très bonne compacte, légitime face aux stars du marché comme la Peugeot 308, la Volkswagen Golf ou la Renault Mégane par exemple. Affichée à un tarif similaire avec l’entrée de gamme Trend en 85 chevaux à 19 000 euros, la Focus est un bon compromis pour les technophiles. On regrettera cependant le manque d’une septième vitesse sur cette boîte automatique Powershift, qui baisserait encore la consommation.

Merci à Ford France pour leur confiance et le prêt de cette Focus !

La vidéo de l’essai :

Modèle essayé :

Ford Focus – finition Titanium (haut de gamme) – 1.5 TDCi (diesel) 120 chevaux – boite automatique à double embrayage Powershift 6 vitesses – 35 000 euros

Galerie photo :

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