Avec sa nouvelle Classe A en 2012, Mercedes-Benz a rajeuni sa gamme. Trois ans, plus tard, l’heure est au restylage, pour rester leader face à des concurrentes de plus en plus évoluées. Nous l’avons essayée ce mercredi 28 octobre, pour un roadtrip en Normandie.

Séance photo au Château d’Aveny à Dampsmesnil, avec les A 45 AMG (gris foncé), A 200 Fascination et A 220d 4Matic
Rendez-vous est pris à la Mercedes-Benz Gallery sur les Champs Elysées à Paris. Après un petit déjeuner, distribution des clés aux différents journalistes, et explications de l’itinéraire que nous allons emprunter. Nous partons pour la Haute Normandie, dans un village nommé Les Damps. Puis direction le parking Georges V, où une dizaine de Classe A restylées nous attendent.

Les sièges sont en similicuir et en alcantara sur notre modèle d’essai, tandis que les ceintures et les surpiqûres rouges rappellent la carrosserie
Nous avons droit à une A 200 en finition haut de gamme Fascination, rouge Jupiter. A l’avant, on distingue la Fascination des autres par la calandre « diamant » argentée, et les pare-chocs spécifiques. La A 200 développe 156 chevaux, et est ici équipée du pack AMG à l’intérieur et à l’extérieur. Jantes 18 pouces, ceintures et surpiqûres des sièges et de la planche de bord rouges, sièges similicuir et alcantara, etc.
Le démarrage se fait sans clé, et le frein de parking n’est pas facile à trouver, un peu caché sous le volant. Nous suivons les autres Classe A qui sortent petit à petit du parking, et partons vers la Défense pour récupérer l’autoroute. A bord, l’ambiance est plutôt sportive, avec une planche de bord imitation carbone, du chrome, et des compteurs « racing » à damier. Le GPS Garmin sur un grand écran de 20,3 cm de diagonale est bien placé, façon tablette au-dessus de la planche de bord.
Après quelques kilomètres sur l’autoroute, nous la quittons pour entrer sur les petites routes du Vexin. Des routes de forêt très agréables en cette saison, avec ces couleurs automnales. Nous essayons donc les différents modes de conduite proposés : Sport, Confort, Eco et Individual. Le mode Individual permet de mixer les différents profils pour faire son propre mode, avec par exemple une direction dure mais des suspensions moins fermes. Sur les routes de campagne, le mode Sport secoue un peu les passagers, mais permet de doubler très rapidement et d’avoir de bonnes sensations de conduite. Celui qui nous a le moins convaincu est le mode Eco, qui rend la voiture très molle, l’accélérateur ne répondant que très tardivement. Toutefois la consommation avec ce mode est très mesurée.
Sur la Classe A, la palette de moteurs est très large, allant de 90 à 381 chevaux. Les moteurs essence vont de 102 à 381 chevaux (version A 45 AMG), tandis que les diesel vont de 90 à 177 chevaux. Voici un tableau récapitulatif des différents moteurs, avec la consommation, et le bonus-malus.
Après un déjeuner à l’Auberge de la Pomme, nous repartons en direction de Paris, mais avec un autre modèle : une A 180 d, pour diesel (et plus CDI) en finition Sensation, milieu de gamme bien équipé. Celle-ci est Brun Oriental, couleur plus sobre et discrète que la précédente. Nous avons tout de même une préférence pour la rouge !
Le diesel de 109 chevaux est équipé d’une boite automatique double embrayage à 7 rapports, très convaincante. La Classe A passe les rapports en douceur, et évolue sur l’autoroute ou en ville sans problème. Equipée de l’Attention Assist, elle prévient quand on se rapproche trop d’une voiture, pour maintenir une distance de sécurité. En arrivant à Paris, un tunnel est bouché par un accident. Nous tirons donc tout le bénéfice de la boite automatique ! Elle a aussi un avertisseur d’angle mort, pratique sur le rond point de l’Etoile en arrivant à Paris. Enfin, nous arrivons dans le parking, et nous garons à l’aide de la caméra de recul, très utile à cause de la visibilité arrière trop faible.

Dans la A 180d Sensation, les sièges sont en cuir et tissu. Les appuies-têtes intégrés montent haut, et ne sont pas réglables, ce qui réduit la vision arrière déjà basse à cause de la vitre
Au final, Mercedes-Benz a réussi son objectif en renouvelant sa clientèle (+60% de nouveaux clients avec ce modèle) et en la rajeunissant : elle est passée de 58 à 48 ans. Nous pensons chez Actu Auto France que la clientèle va encore être rajeunie, grâce à ce restylage qui la modernise encore plus, notamment avec des couleurs plus osées (Vert Elbaïte, Violet Aurore Boréale, Bleu des Mers du Sud) et un prix d’accès revu à la baisse. En effet la A 160 essence (102 ch) démarre à 23 950 euros.
Modèles essayés :
- Classe A 200 essence 156 chevaux BM6 Fascination, jantes alliage AMG 18 pouces, Pack AMG Line, Pack Garmin et Dynamic Select
A 200 à partir de 29 300 euros, et 37 200 euros avec finition Fascination
- Classe A 180d diesel 109 chevaux BA7 Sensation, jantes alliage 17 pouces, intérieur tissu et cuir
A 180d à partir de 27 550 euros, et 31 550 euros en finition Sensation
Nous tenons à remercier Mercedes-Benz France ainsi que Debora Giuliani et Séverine Bertoux pour leur accueil chaleureux et ce roadtrip très sympathique.
7 thoughts on “Essai Mercedes-Benz Classe A restylée : née sous une bonne étoile”