Essai Mini Clubman Cooper D 150 ch : la mini-familiale ?

La semaine dernière, nous avons pu essayer pendant quelques jours la nouvelle Mini Clubman, la seconde génération du break selon Mini. Ici en version Cooper D (pour diesel) avec 150 chevaux, elle nous a étonné par son espace intérieur et son comportement routier.

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Le break « Clubman » des années 70, le précurseur. La première génération du Clubman de Mini/BMW, en 2008.

Présentation

Le Clubman, c’est la déclinaison break de la Mini, et ce depuis la toute première génération ! En effet, la Mini originelle commercialisée de 1959 à 2000 a eu le droit à sa déclinaison « Clubman » dans les années 70. C’était un véritable break de chasse, avec seulement deux ouvrants de chaque côté, et deux portes battantes pour le coffre.

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Le Clubman perd un peu de son excentricité, mais garde tout de même sa signature : les deux portes arrières battantes !

Cette idée originale fût reprise pour la seconde génération de la Mini sous l’ère BMW, avec l’apparition en 2008 d’un break Clubman totalement décalé. Celui-ci se distinguait par son style, notamment avec des ouvrants originaux : deux portes battantes à l’arrière comme son ancêtre, une porte à gauche et une et demie à droite grâce à une petite porte antagoniste supplémentaire. Malgré quelques défauts (coffre très juste, places arrières peu confortables,…) il eût un beau succès avec 200 000 ventes.

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L’intérieur a gagné récemment le prix du plus bel intérieur de l’année, et c’est mérité ! La présentation est impeccable, et plaisante avec ses formes rondes.

Aujourd’hui, le Clubman revient plus ambitieux que jamais, avec beaucoup de ses défauts corrigés, et quelques petites choses en plus. Il devient plus rationnel, moins original, pour attirer plus de clients. Tout d’abord, une belle crise de croissance : il gagne 29 cm par rapport à l’ancien, qui était en dessous des 4 mètres. Il passe donc à 4,25m, soit autant qu’une Volkswagen Golf, et un centimètre de plus qu’une Audi A3. Le Clubman devient donc une « compacte », au même titre que sa cousine BMW Série 1, ou encore que la Mercedes-Benz Classe A que nous avons essayée en octobre. Il a d’ailleurs le coffre d’une compacte, avec 360 litres comme l’Audi A3. Néanmoins, avec son profil très typé break on pourrait s’attendre à un peu plus.

La face avant du Clubman se distingue à peine des modèles 3 et 5 portes. Elle est un peu plus large, plus étirée.

Mais si le coffre peut paraître juste, on ne peut pas en dire autant des places avant et arrière ! L’habitabilité est impressionnante, on a beaucoup de place à l’arrière, que ce soit aux genoux, aux épaules ou à la tête. La place du milieu reste bien sûr la moins grande, mais on peut placer deux grands adultes ou trois enfants à l’arrière sans aucun problème ! De plus, les ouvrants originaux ont été abandonnés, et de vraies portes font leur apparition à l’arrière, ce qui facilite l’accès aux places arrières, surtout pour l’installation de sièges bébé !

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Les places arrières sont très accueillantes, et extrêmement confortables !

Passons à l’avant : les finitions sont en net progrès, on sent l’influence du groupe BMW dans le choix des matériaux, les ajustements, etc. Il y a du chrome, du cuir, et des plastiques moussés valorisants. Pour contrôler l’écran digital qui remplace le compteur central, une molette iDrive provenant de chez BMW est placé près de l’accoudoir. On pourrait s’attendre à avoir un écran tactile, puisque celui-ci est bien placé, et contrôle plusieurs fonctions. La navigation dans les nombreux menus est parfois fastidieuse, mais après avoir pris ses repères on s’y retrouve tout de même. Le système de navigation est réactif, et les options multimédias comme le Bluetooth ou les services connectés fonctionnent bien, et rapidement.

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Le compteur central qui donnait la vitesse sur l’ancienne génération a laissé sa place à un écran multimédia avec plusieurs services, contrôlé par une molette similaire au iDrive de BMW

La conduite

Après cette présentation assez longue, il est désormais temps de parler conduite. Notre version était ici équipée d’un diesel de 150 chevaux, et d’une boite manuelle 6 rapports. Pour démarrer, pédale d’embrayage enfoncée et une petite pression sur le bouton rouge « START ». Ca fait toujours son petit effet. On retrouve donc les boutons style « aviation » un peu partout, même pour le toit ouvrant !

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Les fameux boutons aviation ont résisté, et sont toujours là pour le nouveau modèle : un véritable plaisir

Après presque 400 km d’essai, dont quelques uns dans Paris, le Clubman s’est révélé très agréable à conduire. Son châssis est extrêmement précis, joueur et confortable à la fois. Les virages des petites routes sont un réel plaisir, et le côté kart qu’on retrouve sur la plupart des modèles de la gamme est bien présent, même dans cette déclinaison familiale. Bien sûr, il l’est moins que sur l’ancienne génération, puisque la marque a voulu privilégier le confort. Et c’est réussi ! La voiture n’est pas aussi ferme que l’on pourrait croire : les sièges en cuir (optionnels) maintiennent bien, et les suspensions filtrent toutes les aspérités de la routes, les dos-d’âne (nombreux en région parisienne) ou les pavés de Montmartre. Le moteur diesel de 150 chevaux est volontaire, les reprises sont très bonnes. Mais il se révèle assez bruyant, voire désagréable, et la consommation n’est pas tout à fait la même que celle annoncée par le constructeur. En effet, l’ordinateur de bord affichait environ 8 litres aux 100 km avec une conduite normale (quelques accélérations pour tester mais sans plus), quand Mini annonce 4 litres… L’autonomie est d’ailleurs fantaisiste, puisqu’elle peut passer très rapidement d’un extrême à l’autre, quelque soit le mode de conduite sélectionné (Sport, Normal ou Green)

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Le Clubman fait le beau dans les rues de Montmartre, et a fait tourner les têtes sur son passage !

Le Clubman serait sûrement encore plus plaisant en essence, soit en version Cooper développant 136 chevaux, ou bien en Cooper S, avec 192 chevaux ! Chez Actu Auto France, nous choisirions la version Cooper, puisqu’il y a déjà assez de puissance pour se faire plaisir ! Ceci permettrait en plus de réduire la facture, ou bien de mettre un budget plus important dans la personnalisation et les options, très nombreuses ! Par exemple avec une belle livrée British Racing Green à bandes blanches, un clin d’œil à la Mini originelle.

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La configuration qu’on choisirait : une Cooper 136 ch, dans une livrée British Racing Green avec toit blanc et bandes blanches

En conclusion, le Clubman s’est assagi, et a délaissé son côté totalement décalé qui plaisait tout de même beaucoup, pour un style plus consensuel (en gardant tout de même ses portes arrières battantes amusantes) et des qualités dignes d’une véritable compacte : un coffre suffisant pour une petite famille, et de la place à l’intérieur, avec une véritable facilité d’accès par rapport à l’ancien modèle. Elle garde toutefois les gênes Mini, avec un petit pare-brise, une position de conduite basse et une direction très précise, à l’instar d’un kart. Cependant, ce moteur diesel très sonore nous a quelque peu déçu, et nous privilégierions l’essence, sûrement plus plaisant. L’occasion d’un futur essai ?

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Devant le Sacré Coeur, le petit break attire le regard des touristes, surtout avec ce beau temps qui fait ressortir sa carrosserie !

les + les moins

Merci à Mini France pour leur confiance et le prêt de la voiture !

Modèle essayé :

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Mini Clubman Cooper D 150 BVM6 Lapisluxury Blue (Toit Silver et Chrome-Line extérieur) – sellerie cuir « Lounge » Satellite Grey 40 470 euros avec options (finition Cooper D à partir de 27 900 euros)

Notre reportage vidéo :

Galerie photo :

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