Paris : 19 h : Il est temps pour nous de récupérer le bolide pour 5 jours. Bolide doté d’un moteur diesel de 180 chevaux et couplé à la boîte automatique à 6 vitesses de Peugeot.

5 jours de pur plaisir, car ce modèle est selon moi doté d’une vrai cohérence au sein de la gamme 308 et n’a pas loupé son cœur de cible c’est à dire avoir une voiture « plaisir » doté d’un moteur pouvant faire quelques folies le weekend et permettant d’aller travailler la semaine. Affiché à partir de 31 050 euros, elle est bien placé car elle dispose de tous les éléments nécessaires aujourd’hui avec même le cuir en plus.

Qu’est ce qui la différencie de la 308 classique, c’est bien la question qu’on s’est posé lors de cet essai. Et bien pour résumer un châssis plus pointu, un design revu et davantage de sensations.

La GT c’est quoi ? C’est une calandre spécifique avec 3 barres horizontales et le lion intègre la calandre. Les clignotants sont défilant et situé juste au dessus des entrées d’air. L’arrière voit apparaître un diffuseur noir et une double sortie d’échappement. Le petit logo GT est bien visible sur tout le véhicule avec une apparition sur la calandre, les ailes et le hayon.

Sur la version GT, nous avons des jantes spécifiques en alliage de 18″ avec une appellation « diamant ». Elle adopte une peinture métallisée Bleu Magnetic spécifique encore une fois à la version GT.  Son châssis est abaissé de 7 mm à l’avant et 10 mm à l’arrière. Elle est élargie au niveau des bas de caisses ce qui lui donne un aspect plus imposant et plus sportif au véhicule par rapport à la 308 classique.

A l’intérieur pas particulièrement de nouveauté, si ce n’est qu’elle adopte des éléments de série bien agréable comme les jantes de 18″, le pack confort ou encore le pack de visibilité. Côté style, elle adopte des surpiqûres rouges, le tableau bord pouvant devenir rouge si on active le mode sport. C’est un peu notre déception, certes il s’agit « que » de la version GT mais on aurait aimé une touche GT bien plus prononcé à l’intérieur.

Le petit volant et le combiné tête haute permet vraiment d’avoir de vrais sensations comme dans un karting. Ce petit volant se conduit à une seule main et permet de sentir beaucoup plus la route. Mais bien sûr selon votre taille ou votre placement vous ne verrez pas totalement les compteurs. Pour moi faisant 1,75 m je voyais quasiment tous les compteurs et beaucoup plus que sur la 208.

Concernant la qualité de fabrication et des plastiques, la présentation est vraiment de qualité et notamment avec les sièges cuirs. Les ajustements et assemblages sont vraiment de qualités. Mais en dessous de l’écran nous avons des plastiques durs mais adoptant un grainage agréable à l’œil. Comparativement à la Mégane 4, qui elle adopte des plastiques durs mais vraiment désagréable à l’œil qui donne cette impression de plastiques vraiment bas de gamme.

Sur la version GT nous avons vraiment l’impression de qualité avec un pédalier en Aluminium, une boite de vitesses bien ancrée et des touches d’Aluminium un peu partout dans l’habitacle.

Notre véhicule ayant quelques options comme les sièges en cuir nappa (option à 1600 euros), le driver assistance pack (régulateur de vitesse actif, l’alerte risque de collision et le freinage automatique d’urgence, option à 410 euros), le lecteur CD et le Peugeot Connect (option à 440 euros), le pack Hifi DENON (option à 510 euros), la caméra de recul (option à 260 euros), l’alarme superverrouillage et anti soulèvement (option à 310 euros) et le toit en verre panoramique.

Maintenant parlons de ce qui est le plus intéressant c’est-à-dire les sensations de conduites qu’apporte la version GT. A l’intérieur nous avons la reproduction du bruit d’une petite voiture sportive. Mais le gros bémol, c’est qu’à l’extérieur nous avons le bruit d’un bon vieux moteur diesel, donc pas trop en adéquation avec la volonté de la version GT.

Question Moteur nous avions à l’essai le moteur diesel de 180 chevaux d’une cylindrée de 2,0 L. Composée de seulement 4 cylindres avec 400 Nm de couple et une vitesse maxi de 220 km/h. Le 0 à 100 km/h s’effectue en 8,4 secondes. Ce moteur est vraiment très agréable, il permet de conduire normalement en ville et dès qu’il est question de se faire un petit plaisir ou d’avoir des relances le moteur répond présent. Le moteur diesel selon moi ne correspond pas à la philosophie de la version GT. Le diesel reste plus classique alors que la version essence reste vraiment pour ceux qui veulent de la sportivité. De plus comparativement la version essence permet de bénéficier la boîte manuelle ! Cette version permet aux amateurs de se faire beaucoup plus plaisir. Nous avons constaté une consommation moyenne de 8 L mais avec une conduite très dynamique.

Associée à une boîte automatique à double embrayage à 6 vitesses, elle est vraiment agréable que ce soit en version sport ou en version normale. On ne sent pas les passages de vitesses et il n’y a vraiment aucun à coups. Elle est réactive pour le dépassement et grâce à un couple important ses relances sont plutôt bonnes. En ville cette boîte est très agréable car elle ne tire pas les rapports dans les tours.

On peut passer les vitesses en mode séquentielle grâce à la boîte de vitesse ou les palettes mais les palettes sont vraiment trop petite et pas très agréable au toucher.

Le comportement routier de cette 308 est juste exceptionnel. En conduite dynamique elle ne bouge pas, il n’y a pas de mouvements de caisse important dans l’habitacle et elle vire à plat. Son confort de suspension est confortable, elle filtre parfaitement les défauts de la route.

Néanmoins avec un démarrage pied au plancher, on sent le train arrière partir dans l’autre sens et vibrer. Ce que ne fait pas la Mégane 4 GT avec son châssis 4 Control.

Le mode sport permet de gagner de l’accélération car la réponse de l’accélérateur est plus rapide, la direction est plus incisive et comme je le précisais plus haut, à 4 000 ou 5 000 tours la sonorité du moteur tire trop vers l’artificiel.

Le prix de notre modèle essayé : 39 100 euros. Gamme 308 GT à partir de 31 050 euros

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