Forte baisse en bourse pour l’industrie automobile après la victoire de Trump

Il aura fallu peu de temps pour voir les valeurs boursières de certains secteurs régresser, voir dégringoler. Face aux projets protectionnistes de la nouvelle présidence américaine, l’industrie de l’automobile européenne s’est vue en milieux de séances, reculer progressivement. 

Les marques automobiles cotées aux Bourses de Paris et Francfort ont souffert d’une crainte américaine aujourd’hui. Selon l’AFP, les principaux constructeurs français et germaniques ont connu des baisses significatives quant à leurs cours d’actions. Selon l’Agence de presse française, BMW aurait été sujet à la plus importante régression de la journée, avec un recul de 3,57% à 74,55 euros. Territoire prometteur, marché au fort potentiel, les Etats-Unis sont pour beaucoup de nos marques européennes, une demande à alimenter. Pourtant aujourd’hui, les actionnaires n’ont pas hésité à lâcher leurs placements face aux craintes portées par l’arrivée au pouvoir de Donald J. Trump. 

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Une peur importante pour l’importation

Pour beaucoup de chaînes de production, le marché des Etats-Unis correspond à leur deuxième ou troisième chiffres de ventes. Seulement voilà, expliqué par M. Schwope et relayé par AFP, cet politique de production pourrait commencer à être revue. Si Trump voit aujourd’hui les USA comme un Etat protectionniste, les importations de flottes de véhicules d’outre-atlantique pourrait ne plus se dérouler comme aujourd’hui encore. Il n’a donc pas été surprenant de voir le groupe Daimler perdre 3,47% (61,53 euros), Volkswagen à – 2,90% (115,40 euros) ou encore Continental à – 2,22% pour 165,35 euros. Au CAC40 (mesurant une augmentation globale de 1,49% grâce au secteur pharmaceutique, de la Défense et du cuivre), nos firmes telles que Renault, Peugeot  (avec – 3,73% et – 1,66% pour 74,16 et 13,30 euros). Du côté des équipementiers, Michelin a pu enregistrer une diminution de 1,26% pour 94,71 euros quand Valeo parlait de – 2,98% pour 50,10 euros à mi-séance. 

Mise en garde de Matthias Wissmann

Pour le président de la fédération de l’automobile allemande, les mesures souhaitées par le 45e Président des Etats-Unis seraient un véritable préjudice pour le pays, comme pour les firmes transnationales. Dans son communiqué, Matthias Wissman n’a pas hésité à l’attaquer directement en se permettant de dire que “davantage de protectionnisme et des barrières commerciales supplémentaires seraient aussi préjudiciables aux Etats-Unis qu’à leurs partenaires commerciaux”. Dans une réunion citée par Le Point, les directeurs des marques automobiles allemandes n’ont pas pu se cacher quant à leur inquiétude face à ces éventuelles mesures. Pour Matthias Müller, l’affaire des diesels truqués impliquant le Groupe VW ne devrait avoir d’éventuels “impact négatif sur ses négociations avec les autorités américaines pour solder une partie du litige lié au scandale” rapporte l’agence de presse NPA. 

Via AFP, Boursorama, Le Point
Photos Pixabay (Life-Of–Pix), Graphique Boursorama, Boursier, Les Echos

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