La Chine en lutte contre les inégalités et les signes ostentatoires

Le gouvernement chinois va augmenter la taxe attribuée aux voitures de prestiges circulant sur son territoire, à hauteur de 10%. Une mesure adoptée dans le but de refroidir les élites politiques et économiques selon l’AFP et ZEIT.

Elle concerne tous les modèles dépassant des 1,3 millions de yuans (178 000 euros). Ces véhicules jugés comme ostentatoires par la Chine, a poussé le Ministère chinois des finances à annoncer que le pays imposerait une taxe supplémentaire lors de l’achat des véhicules. Principalement acteurs dans le secteur de l’économie et de la politique, la Chine a pour but de baisser les ventes des automobiles de prestiges, dans un but précis : l’écologie du pays. Car si le marché est important sur le territoire, l’État pense tout de même à sa planète. Pour eux, cette mesure permettrait de « guider une consommation rationnelle« , promouvant ainsi des modèles à plus basses consommations.

Pékin, photographié par Erdenebayar

Pékin, photographié par Erdenebayar

Pékin, en lutte contre la corruption

Mais l’objectif écolo n’est certainement pas le seul point de la réforme. Selon le gouvernement de Xi Jinping, la lutte contre les signes ostentatoires de richesse serait aussi de parti. Dans un pays où les inégalités sont jugées bien trop visibles, le pays a décidé d’insister les riches Chinois à se montrer plus discret et moins en avant. Selon le média Les Echos, cette augmentation au prix de vente pourrait affecter un marché très dynamique pour les constructeurs. Par exemple, Lamborghini aurait vendu la bagatelle de 2000 exemplaires de sa gamme sur le pays, en concurrence féroce avec les autres marques européennes telles que Rolls-Royce, Aston Martin ou encore Ferrari et Mercedes.

Suite à un coup de pouce fiscal

Mise en service depuis ce jeudi 1er décembre, la nouvelle taxe se présente comme une suite logique au coup de pouce du Gouvernement pékinois aux abords des modèles à petites cylindrées. En effet, depuis octobre 2015, un favoritisme fiscal sur les modèles à basse consommation a fait augmenter de 8% les ventes de véhicules neufs sur le pays. Si les chiffres des ventes de ces deux mesures suivent les attentes de Xi Jinping, les constructeurs chinois pourraient être favorisé, aux détriments des marques européennes.


Via AFP, ZEIT, CCFA et Les Echos

Photos Moleshko (Pixabay)

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