Le groupe Volkswagen va distribuer sur ses motorisations essence de nouveaux filtres à particules. Si seulement les blocs 2.0 TFSI et 1.4 TSI de l’A5 et Tiguan sont concernés pour le moment, les choses pourraient changer au futur avec une généralisation de cette solution dans la gamme, constituant une baisse considérables des émissions de particules.
« D’ici à 2022, jusqu’à 7 millions de véhicules du groupe Volkswagen pourraient ainsi bénéficier chaque année de cette technologie ».
Les études ont démontré des données importantes : certains blocs essence, notamment ceux fonctionnant en injection directe, rejettent plus de particules fines que leurs équivalents diesel. En cause, la dernière norme Euro 6 donnant une plus grande liberté aux blocs essence sur la quantité de particules relâchées par kilomètre. Selon certains médias, cette différence de seuil serait 10 fois plus importante entre le bloc diesel et essence.
Un problème qui devrait être résolu par la prochaine norme, arrivant dès l’année prochaine et qui mettra une limite identique aux diesels et essences. De ce fait, certains blocs, actuellement sur le marché, seraient contraint à revoir leurs technologies afin de ne pas être au dessus du seuil autorisé.
L’une des solutions, récemment utilisé par Mercedes et sa nouvelle Classe S 500 consiste à placer – comme sur les blocs diesels depuis plusieurs temps – un filtre à particule à l’échappement des gaz. Pour le groupe Volkswagen, la technologie sera adoptée à partir de juin 2017, et au fur et à mesure des années pendant 6 ans. Selon la marque, jusqu’à 90% des émissions seront ainsi neutralisées par le GPF (gasoline particulate filters).