Les ambitions de Lynk&Co bloquées par Ford

Lancée en 2016, la nouvelle marque automobile du chinois Geely vient de rencontrer des problèmes juridiques avec Ford. Selon l’américain, la dénommée « Lynk&Co » ressemblerait phonétiquement à la branche luxueuse Lincoln.

En plein lancement depuis début 2016, Geely vient de rencontrer ses premiers problèmes avec Lynk & Co. Ce nouveau constructeur chinois définissant son but par « révolutionner l’automobile et ses usages » vient de croiser le chemin de Ford, d’un point de vue juridique. En pleine préparation de la commercialisation de son premier SUV baptisé 01, le petit nouveau sur le marché des quatre roues va connaître une période de doute jusqu’au 15 novembre.

"01", le concept préfigurant le premier modèle de Lynk&Co

« 01 », le concept préfigurant le premier modèle de Lynk&Co

Une opposition de Ford sur un dépot de nom

Trop similaire. Voilà pourquoi le dépôt de nom de Geely pour son entreprise Lynk & Co risque de prendre du retard sur ses plannings. Auprès de l’Office américain des brevets et des marques, Ford a obtenu un délai supplémentaire afin de faire opposition à un nom qui aurait « une sonorité trop similaire » à Lincoln – marque affiliée à Ford – rapporte Automotive News via le CCFA. Pour le porte parole de la branche américaine, le nom de Lynk & Co, « sous sa forme actuelle risque de soulever une confusion pour les consommateurs », ajoutant qu’ils utiliseront « tous les moyens légaux pour l’empêcher d’utiliser ce nom ».

Des ambitions figées ?

Naissant grâce à son héritage suédois (Volvo), Lynk & Co avait présenté son premier concept de modèle d’SUV en Europe en octobre 2016. Celui qui prévoit de construire 500 000 véhicules par an d’ici 2021 n’en est qu’à ses débuts, mais garantie déjà s’exporter dans le monde entier, y compris sur le vieux-Continent. La recette pour fonctionner ? Produire des véhicules dans un principe aux aires de la Hyundai Ionic : des modèles disponibles en hybride, hybride rechargeable (plug-in Hybrid), 100% électrique, ou bien sous un bloc uniquement thermique.

Plusieurs possibilités de motorisation,, et un châssis hérité de Volvo

Autre caractéristique revendiquée : offrir à ses prochains clients des voitures des plus connectées du marché. Sous ses intentions de faire sa place au sein d’un secteur ancré par des marques historiques, le petit nouveau Lynk & Co voudrait installer à bord de ses autos des systèmes d’info-divertissement reposant sur un système d’exploitation dit d’ouvert. Le but ? Permettre aux développeurs de concevoir leurs propres applications dans un espace de téléchargements comparables à ceux de nos smartphones. Si la création des plateformes modulaires des voitures sera réalisée par Volvo, cette technologie digitale sera quant à elle issue d’un partenariat effectué avec Microsoft et Ericson. Ce qui déjà place Lynk & Co dans un rang élevé. Reste à savoir comment cet équipement sera-t-il exploité, tant bien même que Renault et son R-Link 2 propose déjà quelque chose de similaire à ce système connecté ouvert.

Connectée, la marque se dit aussi prête à la voie de l’autopartage… A suivre


Via Automotive News, Challenges, avec le CCFA

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