Lancée en 1997 dans sa première version « minispace », la Classe A de Mercedes, classée compacte depuis 2012, se renouvelle et passe à la quatrième génération. Une transition en douceur, mais qui amène quelques changements notables tout de même !
Nous l’avions essayée lors de son restylage en 2015, alors qu’elle fêtait déjà ses trois ans de carrière. Aujourd’hui, la Classe A de troisième génération s’apprête à laisser sa place. Mais pas facile de renouveler un de ses best-sellers, alors la marque à l’Etoile y est allée avec des pincettes…
Le premier gros changement est bien sûr esthétique : si l’allure générale de la compacte reste similaire pour le profil malgré 12 cm de plus, la carrosserie subit toutefois de gros changements. A l’avant, la calandre est inversée, et les feux s’affinent pour devenir quasiment triangulaires. Ce style est calqué sur celui de la « grande soeur » CLS. L’arrière est lui aussi transformé, puisque Mercedes abandonne les feux rectangulaires de l’actuelle génération pour des feux horizontaux plus stylisés, en forme de goutte d’eau. Mais ceux-ci ne sont pas au goût de tous selon les réactions lues lors de la présentation sur les réseaux sociaux.
L’intérieur est lui encore plus spectaculaire. La planche de bord est horizontale et très moderne, avec une dalle numérique géante, composée de deux écrans : un bloc d’instrumentation et un écran tactile permettant de gérer l’interface GPS, la radio, etc. La taille des écrans varie selon les finitions, de 7 pouces chacun pour l’entrée de gamme à 10,25 pouces chacun pour les finitions huppées. Sous cette grande surface numérique « posée » sur la planche de bord, on retrouve des aérateurs inspirés de l’aviation, façon réacteur ou turbine. On retrouve aussi du chrome à foison, et une connectivité à son apogée, avec l’apparition d’un assistant vocal comme Google Home ou Siri, des compteurs personnalisables à l’envie et la navigation en réalité augmentée.
Enfin, le troisième gros changement est celui des moteurs… Et attention, les puristes vont hurler ! Pour le lancement prévu en mai 2018, la Classe A n’aura droit qu’à deux moteurs Renault : le quatre-cylindres essence 1.4L de 163 ch (dérivé du nouveau 1.3L TCe vu sur le Scénic 4) et le diesel 1.5 à la puissance plus modeste, avec 116 ch. Ces deux moteurs seront proposés avec la boîte automatique 7 rapports. La A250 avec son 2.0L essence retravaillé développera 224 ch, mais ne sera pas disponible dès le mois de mai. Quant aux versions A35 et A45 AMG, il faudra aussi s’armer de patience.