Nissan prend en charge le malus écologique de sa GT-R

Jusqu’au 31 mars 2018, les concessionnaires Nissan écarteront du prix d’achat le malus écologique ainsi que le super-malus qu’accuse la supercar de la gamme nippone et ses 49 CV fiscaux. Au final, chaque client sera remboursé par le constructeur de plus de 17 000 euros de taxes. Un investissement impressionnant pour Nissan. Assez pour faire grimper les ventes ?

Depuis la publication de la Loi des Finances et les récentes mesures entraînant à revoir les grilles tarifaires et conditions des bonus et malus écologique, le prix des supercars immatriculées en France a bondi. Le gouvernement français a en effet fixé de nouveaux échelons sur ses taxes aux véhicules polluants, à savoir un malus écologique fixant un prix supplémentaire à ajouter à la note de tous les véhicules rejetant plus de 120 g/km de CO2, ainsi qu’un super-malus pour les véhicules accusant un nombre supérieur à 36 CV fiscaux.

Attractivité

Le 6 cylindres en V de l’actuelle Nissan GT-R (R35) propose une puissance de 570 ch, voire de 600 dans sa version Nismo. De quoi l’inscrire parmi les voitures rejetant plus de 185 g/km de CO2, et ainsi lui ajouter à son prix de base 10.500 euros de malus écologique. Par effet cumulatif, la hausse de son prix ne s’arrête pas là : avec ses 49 ou 53 CV fiscaux, la supercar se classe directement dans la catégorie « plus de 36 CV », soit celle s’accaparant de l’autre taxe sur les véhicules polluants : le super-malus, dont la GT-R sera pénalisée de 7000 euros.

De ces inconvénients économiques, le prix de la Nissan GT-R s’est fixé à partir de 99.911 euros. Un défaut pour une voiture se disant beaucoup plus abordables que les supercars telles que Lamborghini, McLaren et autres Ferrari, sans toutefois être retardée en terme de performances. De ce fait, le constructeur nippon a décidé de lancer une offre spéciale, temporaire, et proposées aux clients en France voulant s’offrir une GT-R. Jusqu’au 31 mars 2018, les concessionnaires se chargeront de prendre en charge le malus de 10.500 euros, ainsi que « les 7000 euros de taxes additionnelles sur les véhicules de 36 CV et plus », c’est-à-dire le super-malus. Avec uniquement 5 exemplaires destinés pour le marché de l’Hexagone, la série spéciale B.R.M de la Nissan GT-R ne sera pas touchée par cette offre.

Reste à voir si le retour sur investissement des trois prochains mois de vente seront présents et bénéfiques pour le constructeur. La volonté étant de faire booster les ventes du modèle, échelonnait au nombre de 58 exemplaires vendus en 2017. Un chiffre la plaçant en 6ème position parmi les supercars les plus vendues en France l’année dernière, juste après la Ferrari GTC4 Lusso (59 exemplaires), l’Aston Martin DB11 (60), mais aussi l’AMG-GT (139). Indétrônable, la Porsche 911 et ses 999 unités vendues est encore très loin…


Via Nissan, chiffres de ventes supercars L’argus, Motor1 France

Illustrations Nissan

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.