Après une vente flash apparue sur le site de Peugeot Webstore en 2009, la marque au Lion a relancé son développement de l’achat en ligne pour ses modèles. Si le système est déjà disponible en Angleterre, ce dernier devrait ainsi se voir totalement disponible d’ici deux ou trois ans en France. Aujourd’hui, la première étape de la mise en place a été effectuée. Avec Autoactu.
Changer de mode de paiement, pour s’aligner face aux nouveaux comportements et besoins de sa clientèle. Voici les raisons qui auront poussé Peugeot à se relancer dans le développement du paiement en ligne, déjà très démocratisé sur les appareils électronique et marché du prêt-à-porter. Selon Guillaume Couzy, ex-Directeur marketing de Peugeot, une première étape aurait déjà été lancée de ce processus, en lançant la réservation par carte bancaire des véhicules dans le réseau officiel, sous réserve de stock. Une première pour un constructeur automobile français, à permettre à ses clients de pouvoir passer par internet pour débuter le processus d’achat.
Un paiement total prévu après 2018
Pour expliquer cette première phase du développement, Guillaume Couzy a signalé qu’il serait bientôt possible de réserver un véhicule en laissant une empreinte bancaire de 500 euros. Au micro de l’Agence Autoactu, le nouveau directeur commercial de Peugeot France s’est ainsi exprimé : « Nous allons démarrer en France une première étape dès le début du deuxième trimestre ». Sans que le montant servant d’empreinte soit disposé, le client pourra ainsi commander son modèle, avant de finaliser tout achat en prenant contact avec un concessionnaire classique pour fixer le rendez-vous ainsi que la livraison du véhicule.
En pleine adaptation avec les nouvelles pratiques des clients, le constructeur via Guillaume Couzy a ainsi pu nous pencher dans l’avenir en nous signalant qu’ils iront « plus loin en 2018 », nous laissant ainsi nous préparer à une mise en service de l’achat effectif en ligne d’ici deux ou trois ans.
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Des limites morales chez les automobilistes
Principal point de la refonte de la stratégie digitale de Peugeot, le paiement en ligne n’en a pourtant pas fini de compter ses mécontentements. Si le système semble s’être bien installé en Angleterre, la nouveauté en France risque d’en faire crier plus d’un. Pour certains, la nouvelle pourrait laisser entendre que l’absence de contact avec un vendeur supprimerait la possibilité de négociation lors d’une reprise d’un ancien véhicule. Pire : d’autres réagissent en signalant une possible fin programmée des vendeurs présents en concessions. Histoire de rassurer, Guillaume Couzy a essayé de trouver les bons mots en disant que « cela ne changera pas le fait que la livraison et l’entretien continueront à se faire dans le réseau ». Quoi qu’il en soit, la première phase qui se lancera le 1er juillet nous fait facilement penser à Tesla, qui, de part son système de précommande de la Model 3, avait pu se voir doter de 325 millions de dollars. Un bon, très bon plan pour investir.
Via Autoactu
