L’un des projets phares de la Mairie de Paris en terme de transport et d’écologie vient de tomber à l’eau. La faute à une décision du tribunal administratif, rendue public en ce mercredi 21 février 2018. La fermeture à la circulation des voies sur les berges dans la capitale vient en effet d’être annulée. Avec AFP
Au grand dam de l’actuelle Maire de Paris, Anne Hidalgo, la fermeture de la voie sur les berges pour la circulation parisienne vient… de tomber à l’eau. Cette ironie du sort provient d’un communiqué de presse du tribunal administratif – transmis à l’AFP – en ce mercredi 21 février. Mis en place en 2016, ce projet avait comme principaux buts la réduction de la pollution dans Paris, rendre ces espaces plus agréables ainsi que participer à l’actuelle politique de la Mairie de Paris tournée sur une volonté de faire sortir la voiture de la métropole, intra-muros.
Double annulation
Ainsi, après une étude menée par la juridiction administrative, le tribunal a jugé que le projet détenait au préalable « des inexactitudes, des omissions et des insuffisantes concernant [ses] effets sur la circulation automobile, les émissions de polluants atmosphériques et les nuisances sonores ». Une conclusion difficile pour la Mairie de Paris, qui comptait sur ses différentes mesures – visant notamment les très convoités 3,3 kilomètres qu’emprunte la voie Georges-Pompidou sur les berges de la rive droite – pour mener à bien sa politique.
Ainsi, nous pouvons apprendre dans le communiqué la double annulation effectuée par le verdict du tribunal. Ce dernier se serait donc opposé à la délibération de « l’intérêt général » du Conseil de Paris, le 26 septembre 2016, à l’ordre de l’opération d’aménagement des berges de la rive droite parisienne. Dans un second temps, la justice administrative a annulé de la même manière – et par conséquence – la création d’une promenade publique voulue par un arrêté datant quant à lui du 18 octobre 2016.
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