A l’heure où les marques automobiles veulent leur part sur le marché de l’automobile électrique, d’autres sociétés réfléchissent à son avenir, notamment par rapport aux batteries de stockage. Pour le consortium européen ELSA, en recherche active d’une solution, un projet de réutilisation pourrait devenir une voie plausible quant au recyclage des composants. En voici les principaux éléments de leur dernière communication à retenir.
Quand une batterie d’une voiture électrique ne possède plus que 75% de ses compétences de stockage, les lois réglementent de la changer. Etant vendues à grande échelle depuis peu de temps, les sociétés n’ont pourtant pas encore connues une véritable vague d’arrivée de batteries à recycler. Pourtant, en vue des ventes actuelles, cette arrivée pourrait ne plus tarder, avec à la charge, des dizaines de milliers de batteries à transformer. Alors comment faire ? C’est la grande question qu’une société européenne s’est posé il y a quelque temps, proposant ce mois dernier, un compte rendu de leur progression. Relayé par le média français l’Automobile-Propre, le projet ELSA a livré ses dernières nouvelles ses derniers jours. Des informations sur un projet dont nous n’avons pas fini d’en entendre parler.
Nouveau look pour une nouvelle vie
Dans son communiqué, ELSA (Energy Local Storage Advanced) annonçait travailler sur un projet, permettant de récupérer des batteries automobiles et les réutiliser dans d’autres domaines. Car si les batteries récupérées ne proposent pas des capacités de stockages optimales, celles-ci permettent toujours de proposer une espace de conservation de l’énergie électrique. En sachant que le prix actuel permettant de recycler une batterie est de 1000 euros, le consortium a décidé de se pencher sur la question d’une éventuelle réutilisation, sans réelle modification des éléments récupérés.
Offrir une deuxième vie aux batteries de voitures électrique, pour stocker de l’énergie au sein d’un réseau. Voilà donc la démarche de la société, mise en place depuis 2012, afin de « lisser les pics de consommation électrique« .Un intérêt qui serait économique aux entreprises. Car à cette heure-ci, la plupart d’entre-elles, souscrivent à des contrats couvrant un chiffre de consommation au dessus de ce qu’ils utilisent. L’offre de la ELSA : stocker de l’énergie pendant des périodes de faibles consommations pour par la suite, l’utiliser ultérieurement, et ainsi souscrire à des abonnements moins coûteux.
ELSA, un consortium européen
Bien que l’idée (en concurrence directe au Tesla Powerpack) tienne la route, ce n’est pourtant pas le seul facteur permettant sa crédibilité. Face à de jeunes start-ups, le consortium ELSA porte dans sa carte de visite, un grand nombre de partenaires. Parmi eux figurent d’ailleurs le géant Renault-Nissan ou encore Bouygues Energies et Services. Ce qui permet aujourd’hui au projet éponyme de travailler sur un espace européen, voir toucher d’autres Etats venant de continents différents. Pour l’heure, cinq Etats participent à la mise en place du projet.
Un sujet complexe et pourtant au très fort potentiel. Bien que la course à l’électrique soit lancée, des marques (telle que Peugeot, lire notre article) se posent encore la question sur le futur de cette technologie. Une seconde vie trouvée aux batteries seraient donc la bienvenue, retardant encore un peu la question (critique ?) du fameux recyclage.
Via ELSA, Automobile Propre
Illustrations ELSA, Photos Pixabay (Stivabc / Kaboompic)
Continuez votre lecture :
- Graphène, le futur de la batterie automobile ?
- Faut-il acheter une voiture hybride ?
- Infographie : la croissance du marché de l’électrique
2 thoughts on “Un projet de recyclage de batterie pourrait être concrétisé par l’ELSA”