Renault introduit le diesel sur sa Mégane (IV) GT

Pour compléter sa gamme, Renault vient d’introduire le diesel sur son modèle sportif : la Mégane GT. Peaufiné par les ingénieurs de la branche sportive du constructeur, le nouveau dCi qui prendra place aux côtés du bloc essence développera 165 ch.

Il s’agissait d’un point faible de la nouvelle Mégane GT. Depuis sa sortie lors du salon de Francfort 2015 (où fût présenté au même moment la quatrième génération du modèle de base), Renault n’avait pas complété l’offre de motorisation de sa berline compacte. Face à une concurrence dont l’on ne citera que la 308 GT, la Mégane GT n’affichait dans son offre, qu’un seul bloc essence Tce de 205 ch. Inconvénient effacé aujourd’hui, avec l’arrivée du dCi 165 ch.

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Quelle utilité ?

La question sur l’utilité d’une motorisation diesel sur un modèle se voulant sportif, réside dans plusieurs points.

Premièrement, la Mégane GT essence accuse une consommation réelle dépassant facilement les 10 litres aux 100 kilomètres. Le bloc 1.6 turbocompressé a en effet du mal à descendre sous la barre des 8l/100km. A la pompe, les clients pourront donc être avantagé avec un diesel, moins gourmand (Renault a enregistré des mesures à 4,6l/100km soit aux alentours de 6 litres en cycle réel) mais aussi moins cher. Car pour le moment encore, le diesel reste moins coûteux que l’essence. Une tendance qui va avoir tendance à disparaître ces prochaines années (pour en savoir plus, cliquez ici).

Dans un second temps, certains conducteurs pour qui l’automobile rythme avec dCi (en tout cas chez Renault), cherche à trouver sur ces blocs, une dose de couple disponible à bas régime plus importante. Un point sur lequel le constructeur au Losange semble avoir compris, en donnant à ce nouveau bloc (tiré de le gamme Talisman et Espace, élevé à 5 ch supplémentaires) l’équivalent de 380 Nm dès 1750 tr/min.

En dernier lieu, Renault a eu l’intelligence de proposer de série sur son modèle diesel, de la direction 4CONTROL (quatre roues directrices). Une technologie qui se présentait déjà à l’époque de sa sortie, d’un agrément lors de l’achat.

La version break "Estate"

La version break « Estate »

Partant d’une base solide

Pour introduire son nouveau bloc, Renault a pu partir d’une base de véhicule plutôt bien insonorisé et polyvalent. Le dCi devra donc se montrer irréprochable. D’autant plus que face à sa concurrence, la Mégane se montre déjà désavantagée. Face à sa rivale directe ; jadis, la Peugeot 308 GT, Renault accuse déjà une différence de 15 ch, et un châssis primé du prix de la Voiture de l’année 2014.

Pour sa commercialisation qui arrivera en janvier 2017 (un an après la version essence), Renault a décidé de compléter le bloc d’une transmission automatique EDC de 6 rapports (7 rapports pour le bloc essence). Au final, le prix de cette GT dCi 165 dépassera celui de la version essence de 2100 euros. Ce qui ramènera la marque à proposer le châssis berline 5 portes à 34 300 euros et le châssis break à 35 200 euros. Une différence haussière de 600 euros pour le premier prix avec la 308 GT, ne comprenant pas pour sa part, de la technologie quatre roues directrices.


Via Renault Sport

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