Renault offre une seconde vie à ses batteries électrique

La borne de recharge, ou l’un des points les plus freinant de l’évolution croissante des véhicules électrique sur nos routes, vient de trouver un possible levier dans son développement. Solution écologique et peu coûteuse, Renault a dévoilé un premier modèle de point de recharge réutilisant des batteries de ses modèles électrique, pour une seconde vie.

Grâce à la start-up Ubricity, la ville de Londres a trouvé un moyen pour installer de nouvelles bornes de recharges pour la flotte de véhicules électrique. Le concept ? Installer des points de recharge… sur les réverbères des quartiers résidentiels. Ce choix d’installation permettait ainsi à la mairie de la ville britannique d’inciter plus encore ses habitants à choisir l’électrique pour leurs mobilités, grâce à une infrastructure répondant à la demande, croissante. Mais pour un moindre coût ! Et aussi, une garantie d’installation rapide et dans des lieux déjà déterminés. En France, l’évolution de ces petites stations de réapprovisionnement des batteries électrique vient aussi de connaître un nouveau concept de développement. Et c’est à l’issue d’un partenariat entre le Groupe Renault et la société britannique Connected Energy qu’on nouveau système basé sur l’économie circulaire est né.

Une seconde vie pour les batteries

Le réseau de recharge rapide étant l’un des principaux frein à la commercialisation de ses modèles zéro émission (ZE), Renault a tenu à corriger le problème. Alors que les installations actuelles situées dans les agglomérations coûtent cher aux pouvoirs publics, la solution imaginée par le constructeur serait de réutiliser ses batteries produites pour ses modèles électrique afin de permettre « de stocker de l’énergie via une alimentation à faible puissance et de libérer l’énergie ainsi stockée à des puissances élevées ». Une seconde vie apportée à des pièces chargée de lithium-ion, devenant le problème naissant de la voiture électrique à cause de son extraction dans des zones naturelles. De ce fait, les batteries étant utilisées pour des durées de vie de « 8 à 10 ans » explique Renault, auront une vie supplémentaire « avant d’être recyclées ». En effet, étant inutilisable au bout de cette période pour des moteurs, ces batteries possède encore des capacités pour des applications dîtes « stationnaires ».

Premières installations sur des aires d’autoroutes

Dans le cadre de sa présentation, le système baptisé E-STOR a tenu à faire ses débuts sur des aires d’autoroutes belges et allemandes. La raison étant que ces sont pour – la majorité – des cas difficilement raccordables directement au réseau d’électricité, faisant ainsi grimper les prix des installations. De ses ambitions revendiquées, le Directeur général de Connected Energy a indiqué dans un communiqué être impatient « de déployer [ces solutions] à grande échelle, dans les mois à venir ».

D’autres alternatives de seconde vie à la batterie

Bien que cette nouvelle avancée dans l’économie circulaire de la batterie électrique soit pertinente, les chemins d’exploration cherchant à démultiplier les années d’utilisations des pièces existaient déjà. A titre d’exemple – et c’est peut-être la solution la plus envisagée actuellement à grande échelle – le stockage d’énergie pour les infrastructures d’entreprise ou encore de ménage pourrait permettre de « lisser les pics de consommation » et donc réaliser des économies en souscrivant à des abonnements chez les réseaux distributeurs moins coûteux (on vous explique tout ça dans notre article au sujet).

A ce débouché alternatif, l’Alliance Renault-Nissan a choisi d’y attribuer aussi une certaine ambition. Premièrement de part sa participation au consortium ELSA (Energy Local Storage Advanced), acteur principal de ce mode de réutilisation de batterie. Et en second volet avec E-STOR, qui devrait lui aussi permettre une seconde vie dans le stockage pour les bâtiments.


Via Groupe Renault, Actu Auto France, BFM Business

Illustrations Stivabc, Groupe Renault

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