Tesla Motors : une place de réussite boursière, et après ?

Une marque en pleine expansion pour une place de réussite boursière à Wall Street, valorisant Tesla pour 33 milliard de dollars, c’est ce que la firme américaine connaît ces temps-ci. Et après ? Nombres de spécialistes se posent la question sur le futur de Tesla dans les années à venir. 

Lancée en 2003 par Elon Musk, Tesla Motors est depuis 2012 en plein développement. La mise en route de ses produits se poursuit : après la berline Model S assurant rouler plus de 400 km de moyenne en tout électrique, la firme américaine vient de lancer son nouveau SUV Model X et travaille déjà sur un troisième modèle à bas prix : le Model Y.

Avec une année 2014 à 35 000 unités vendues, Tesla a communiqué il y a quelques temps son objectif de vendre 55 000 autos d’ici 2020, grâce à l’arrivée de son SUV, mais aussi le travail sur le prochain Model Y, prévu d’être disponible dès 35 000 euros. Et aux toutes dernières rumeurs, un roadster devrait voir le jour d’ici 4 ans.

Après de nombreux investissements (dont tout dernièrement une usine de production à Tilburg aux Pays-Bas), la firme doit voir son chiffre de bénéfice augmenter au risque de couler. Car après ces dépenses, Tesla dit n’avoir gagné sur l’argent des ventes, qui partait directement dans les investissements multiples. Un sacré pari pour l’américain et ses actionnaires.

 

 

Une concurrence à ne pas sous-estimer 

A côté de Tesla, d’autres constructeurs tout aussi jeunes se déploient. L’exemple du tout dernier Salon de Francfort avec l’étude de Thunder Power sur une berline électrique de 600 km d’autonomie à seulement 55 000 dollars pour 2017, a de quoi être prise au sérieux.

Mais les rivaux électriques ne sont pas les seuls. Avec l’arrivée des moteurs à hydrogène (voir Toyota Mirai, récemment élue innovation technologique de la décennie devant la Tesla Model S par la CAM), les concepts de chez nanoFlowcell nommés Quant F et Quantino proposent eux aussi des autonomies importantes et des performances dignes de certaines grandes sportives, tout en rejetant zéro gramme de CO2. Écologique.

 

Une Europe encore septique ? 

Pourtant très appréciée en Norvège (dû principalement au bonus écologique mis en place par l’Etat), Tesla peine encore à séduire sa clientèle avec des chiffres moins importants que les Etats-Unis (7100 unités vendues en Europe contre 11 700 aux USA) lors de la première moitié de l’année 2015 (sources Atlantico.fr) .

 

Bien que remettant en question quelque chose qui ne devrait pas l’être, nous espérons une longue vie à Tesla, qui n’a sûrement pas fini de nous surprendre.

 

Crédit photo : Tesla Motors

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