Tour Auto 2016 : nous y étions !

A l’occasion du Tour Auto 2016, Actu Auto France est parti à la rencontre des quelques 300 équipages présents sur les routes de la Loire, de l’Ardèche ainsi que de la Drôme lors de l’étape 3, ralliant Lyon à Valence. Une journée remplie de belles mécaniques à découvrir dans notre reportage.

Une fois de plus, l’agence Peter Auto en charge du Tour Auto a choisi, pour cette 25e édition, un parcours sillonnant les plus belles routes de notre chère France. Cette année, les 300 équipages formant la « caravane » du tour, auront au final roulé 2000 km entre plaines et montagnes, gorges et villages. Le Tour ralliant en cinq étapes Paris à Cannes se sera certainement régalé sur les quatre circuits : Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon et Paul-Ricard. Mais aussi sur des spéciales très techniques et sinueuses.

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Pour notre venue, nous avons choisi de suivre les concurrents sur l’étape 3. Cet itinéraire ne comprenant pas de circuit a tout de même sû mettre les voitures à rude épreuve. Avec ses trois spéciales dont celle de Saint-Bonnet-le-Froid, située en Haute-Loire où quelques-uns des pilotes et copilotes n’ont malheureusement pas pu voir assez tôt des virages serrés. Et ont pu finir leur course dans le faussé ou contre un arbre (ce cas a été une réalité pour un équipage. Heureusement, celui-ci en est sorti indemne).

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Dès 8h30 du matin, les autos ont pu prendre le chemin du Col de l’Oeillon, situé au coeur du Massif du Pilat. Un point stratégique pour prendre des photos ! Bien qu’il s’agissait d’un simple passage de liaison entre la spéciale de Rive-de-Gier et celle de Saint-Bonnet-le-Froid, quelques-uns des coureurs ont pu faire le spectacle en faisant ronfler leur bolide dans les tours, en sortie d’un virage en fer à cheval. A ce titre, nous retiendrons pour commencer, la M4 de Ari Vatanen, invité d’honneur au Tour Auto par BMW, mais aussi la Corvette C3 menée par Anthony Beltoise et guidée par Jean-Pierre Gagick. En outre, nous aurons aussi pu profiter de voir passer une Ligier JS 2 DFV de 1975, d’une Ferrari 308 Gr IV Michelotto de 1980 ainsi que de plusieurs Jaguar E-Type et d’Alpine Renault A-110.

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Le Massif du Pilat se transforme en circuit du Mans avec cette Ligier JS 2 DFV de 1975

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La Ferrari 275 GTB de 1965 passe tout en finesse au Col de l’Oeillon, situé à 1200 m d’altitude

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La Corvette C3, la plus imposante du Tour Auto selon nous

Pour le déjeuner, les participants du Tour ont été accueilli en Ardèche, au Château de Gourdan, non loin de la ville d’Annonay qu’ils ont pu traverser quelques minutes avant. Cette collation a été l’occasion pour nous, de retrouver les bijoux croisés le matin même, dans un cadre magnifique.

Beaucoup de Jaguar Type E sur le Tour Auto 2016, ici lors du déjeuner

Beaucoup de Jaguar Type E sur le Tour Auto 2016, ici lors du déjeuner

Une rare 904 GTS de 1963 au Tour Auto dans la catégorie rapidité

Une rare 904 GTS de 1963 au Tour Auto dans la catégorie rapidité

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A l’arrivée des autos, une E-Type vêtue d’un gris acier était en train d’être manipulée par les mécaniciens en charge de l’auto. De ce qui semblait être un problème d’allumage s’est très vite transformé pour les passionnés et curieux présents sur les lieux, une partie de plaisir à entendre ronfler le bloc 3.8 de cette anglaise, décrite comme « la plus belle voiture du monde » par un certain Enzo Ferrari…

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Des problèmes dans la matinée réglés au Château de Gourdan pour cette Type E de 1962

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Le bloc 3.8 de la Jaguar Type E …

Pas le temps de profiter d’un moment de calme pour les pilotes et copilotes des équipages, il est temps de repartir pour la seconde partie de l’étape en direction du Massif du Vercors. Le programme n’était pas moins technique que celui de l’après-midi avec une virée sur les routes étroites du Col de la Machine. Un tracé que les passionnés de rallye pourront peut-être reconnaître car il s’agit d’une étape légendaire sur le Monte-Carlo : « On a pu vraiment prendre notre pied cet après-midi. Les routes prisent du Monte-Carlo nous ont régalé et on espère pouvoir très vite y retourner », explique Jean-Philippe Mourenon dans sa Citroën DS de 1967 et de son accent mexicain à l’arrivée à Valence.

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Les fans du Lion feront de cette Peugeot 403 de 1961, la star du Tour Auto 2016 !

A Valence, l’arrivée des bolides sur le Champ de Mars a été admiré par beaucoup de personnes bien que le beau temps n’était pas au rendez-vous. Les premiers équipages se sont présentés à 17h30 et les derniers aux alentours de 21 heures. Ces différences de temps ont été en grande partie causée par les problèmes lors de la seconde spéciale de la journée.

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Cette Jaguar Mk II de 1961 précède une ouvreuse du Tour : la BMW M2

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Dans le parc fermé, les voitures de collection ont remplacé les pilotes et copilotes par les mécaniciens. Ces « hommes de l’ombre » ou plutôt « pilote de la nuit » ont pour les autos les moins en forme, passé la totalité de la nuit dessus. L’exemple type sera certainement la Corvette C3 de J-P. Gagick et A. Beltoise, où le talentueux mécanicien Eric Helary n’aura pas dormi pendant plus de 48 heures. Les causes de cette insomnie proviennent de soucis au niveau de la suspension gauche de l’américaine de 1968.

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Passé 22 heures, le vacarme et l’activité de la journée sont très vite remplacés par un silence de paix. Les machines s’endorment, se refroidissent d’une journée passée avec plus de 400 km de route. Les tensions du jour s’oublient. On entend plus que des outils réparer les problèmes du jour. Les capots s’ouvrent, se referment, continuellement… Et en dernier lieu, les pleins se remplissent et les esprits des pilotes se vident. La nuit des équipages sera courte. Le réveil aux aurores marquera un retour du ballet des voitures sur les routes du Dauphiné et de la Provence. L’étape 4 sera marquée par les gorges de l’Ardèche, l’arrivée à Marseille et le coucher du soleil près du Vieux Port. Mais dès-à-présent il est l’heure pour nous de rentrer. Des images plein la tête.

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