Uber : 10 000 chauffeurs de moins en 2018 et des revenus inférieurs ?

Pour la fin d’année, les lois sur les VTC obligeront aux chauffeurs de disposer d’une carte pour effectuer leur activité. Invité à la radio, le directeur d’Uber France prévoit une division en deux du nombre de personnes travaillant pour le service de mobilité américain.

Les difficultés pour Uber continuent en ce début décembre, quelques semaines après la révélation d’une cyber-attaque sur l’application du service et l’accès aux informations de plus de 60 millions de clients dans le monde. Invité à l’antenne de Franceinfo, le directeur d’Uber en France a signalé les répercussions qu’auront les prochaines normes à respecter par les VTC. Si le nombre de chauffeurs sera radicalement restreint, le revenu de ceux travaillant encore pour l’entreprise pourrait être secoué par l’arrivée de seuil de tarifs inscrits par l’Etat.

25 000 – 10 000

La nouvelle a donc été communiqué le jeudi 7 décembre, à la vieille d’un entretien au ministère des Transports. Pour Steve Salom, le directeur, 10 000 chauffeurs actuellement relié à Uber « vont perdre leur emploi au 29 décembre ». Sur les 25 000 que compte l’entreprise sur le sol français, cela reviendrait presque à diviser par deux le nombre de personnes rattachées au chiffre d’affaire de l’entreprise. Dans un souci que « tous nos chauffeurs respecteront la loi au 1er janvier », Steve Salom a indiqué que cette conséquence à l’obligation de disposer d’une carte VTC était due au fait que l’examen spécifique à l’obtention de ce permis d’activité n’aurait pas été acquis par beaucoup. Ils « n’y seront pas parvenus » s’exprimait-il alors au micro de l’Interview Eco ce jeudi soir.

Des répercussions sur les revenus ?

Dans un rapport d’offre et de demande, le directeur d’Uber France a montré son inquiétude : « on va diviser le marché par deux et l’empêcher de grandir et ça c’est un problème ». Il faudrait selon lui simplifier l’examen, afin de permettre à un plus grand nombre de pouvoir accéder à cette activité, notamment pour les personnes peu qualifiées. Car les conséquences à une baisse du nombre de chauffeurs irait de contraste avec les actuels 2,5 millions d’utilisateurs de l’application Uber en France. Une baisse de la demande pourrait avoir comme suivi une hausse des prix, d’autant plus que le gouvernement pourrait réfléchir à mettre en place un seuil de tarif. « Si on augmente les prix, on aurait une diminution automatique de la demande, ce qui ferait moins de volume de courses et moins de revenus pour eux » s’efforçait de signaler l’homme, tout en appelant au dialogue pour « parler [aux employés] de leur revenu ».


Via Franceinfo

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