Uber, le futur de la mobilité ? [VIDEO]

A l’heure des grandes questions sur la mobilité, des avancées technologiques autonomes sur nos véhicules, Uber continue à monter les échelons vers la conquête des transports. Embaucheurs de plus d’un million de chauffeurs par mois, le géant du service de location de voiture marque aujourd’hui ses ambitions sur différents secteurs d’activités liés au transport. Pour faire le point sur le positionnement de la firme américaine, Vincent Joly, étudiant dans le secteur du marketing a mis en ligne une vidéo débat à son sujet. Pour lui, Uber, ce sera demain.

Anciennement appelée UberCab (SuperTaxi), l’entreprise technologique Uber est née d’une idée de Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar en 2009. Et à grande surprise, c’est à partir d’une constatation en voyage en France que le trio a créé la marque. Assistant au salon LeWeb de Paris, les californiens ont trouvé embêtant de voir les mêmes problèmes des taxis parisiens à ceux de San Fransisco, liés à leur système. Quelques mois après dans la Silicon Valley, M. Camp réalise le prototype de l’application iOS que l’on peut retrouver aujourd’hui. Une avancée permettant de convaincre Travis Kalanik de l’accompagner dans le projet. Les travaux avancent et en 2010, les informaticiens sortent la version définitive du service dans la ville de San Fransisco. C’est le début d’Uber, « celui qui est aujourd’hui un modèle économique ; une licorne ; une source de peur pour le reste des services de transport » selon Vincent Joly.


Hier : l’expansion européenne

Les mois défilent et les demandes du service de l’entreprise augmentent de plus en plus. Pour faire face à la croissance d’Uber, Trevis et Garrett présentent en 2011 une levée de 37 millions de dollars, permettant à la marque de se faire connaître dans nos métropoles européennes. « La stratégie d’expansion d’Uber est déjà impressionnante que ce soit par son originalité ou sa performance » exprime l’étudiant, « Uber ouvre des villes (à ses services, ndlr) de plus en plus rapidement ». Une réactivité expliqué par Vincent : « Uber a créé une seule équipe pour ouvrir des villes […] par conséquent, cette même équipe a développé des capacités propres à l’expansion ». Ainsi, la start-up aurait réussi à développer ses services dans le monde entier, dans des temps réduis à moins d’une journée.

Uber se décline sous différentes applications mobiles

Uber se décline sous différentes applications mobiles

Aujourd’hui : 500 villes et de multiples offres

Ce que Vincent Joly appuie fortement dans sa vidéo, ce sont les ambitions de la marque dans la conquête de la mobilité. Une conquête que l’entreprise voit s’effectuer dans le monde entier et sur tous les terrains. En effet, depuis son arrivée sur le sol européen et sa progression dans les différentes villes américaines (New York, Los Angeles, …) Uber a développé et mis en ligne de nouveaux services liés aux transports de personnes dans toutes les catégories d’offres. Ainsi, nous pouvons trouver UberX (chauffeurs professionnels), Uber Berline (chauffeurs avec berline de luxe), UberVan (chauffeurs professionnels de vans) mais aussi UberPop(conducteurs particuliers occasionnels avec leur véhicule personnel), UberPool (une seule voiture pour plusieurs clients) et UberGreen (proposant des véhicules électriques ou hybrides). Pourtant, l’américain ne s’arrête pas au simple transport d’êtres humains. Depuis quelques mois, le transport de services a fait son apparition avec l’application UberEats, proposant la livraison de repas parmi des restaurants parisiens.

Ce que précise Vincent est de loin très intéressant. Au constat des marchés que la firme s’accapare, l’étudiant évoque qu' »Uber ne cherche pas à vendre des courses mais bien de la mobilité ». Une différence notoire qui permettrait selon lui à « voir Uber détruire les réseaux de transports en communs ; les trains mais aussi les applications de covoiturage comme Blablacar ».

UberPool, le service d'autopartage

UberPool, le service d’autopartage

Demain : la voiture autonome

« Si Uber peut transporter des humains, ils peuvent aussi transporter des objets de livraisons ». Pour compléter les paroles de Vincent Joly, nous pourrions aussi ajouter que la firme pourrait réaliser ces deux services sans présence de chauffeur. Car si Uber semble être un acteur à par entière de la mobilité, les constructeurs automobiles l’ont eux aussi bien compris. Volvo, Ford et de jeunes start-up travaillent depuis quelques années sur des voitures et technologies autonomes prêtent à servir à l’américain dans sa vision du futur. Ou du moins, d’un futur proche. Dans la ville de Pittsburg en Pennsylvanie, les abonnés du service de location de voitures avec chauffeurs ont à leur disposition depuis mercredi 14 septembre, des modèles de Ford Fusion autonomes, expérimentés par Uber. Parmi les volontaires à essayer le service sur les 2,6 millions d’habitants de la ville, tous étaient accompagnés de deux techniciens pour observer le comportement du véhicule selon le journal l’Express du 15/09.

Uber s'associe à Volvo pour ses technologies autonomes

Uber s’associe à Volvo pour ses technologies autonomes

Au total depuis sa création, Uber a levé 2,7 milliards de dollars


Si Vincent est confiant sur ses pensées, les dernières statistiques de la marque ne pourraient nous opposer à ses idées. Uber est aujourd’hui une marque dépassant plus de 60 milliards de dollars de valorisation. C’est un modèle économique dont les recettes sont en train de faire couler YellowCab et dont la marque a en 8 ans, multiplié le marché des taxis par 5 à San Fransisco, initialement positionné à 203 millions de dollars. Depuis sa création, Uber a diminué de 20% la vente automobile en Californie. Aujourd’hui, beaucoup de californiens préfèrent utiliser les services de la firme au lieu d’acheter leur propre voiture. L’Arabie Saoudite (ayant investit 3,5 milliards de dollars dans la marque), fait partie de la région du Moyen-Orient où Uber enregistre actuellement sa plus forte croissance, dépassant la barre des 395 000 utilisateurs actifs. Un marché constitué de 80% de femmes, en effet défendues de conduire par le pays et dont la solution de la location de véhicule permet un meilleur accès à l’éducation et à l’emploi.

Pour conclure sa vidéo, Vincent Joly nous rappelle un avantage fort pour le géant du transport : « la seule différence entre les transports en communs et Uber, c’est que les transports en communs non toujours pas réussi à vous ramener devant votre porte ». Des propos qui laisserons la place à de longs débats sur le futur de la marque et sa conquête vers la mobilité.


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