Une autre Époqu’auto à Lyon ce weekend

À Lyon, il est possible depuis 40 ans de pouvoir venir parler « bagnole » le temps d’un weekend, avec plus de 60 000 passionnés. Discuter d’une époque automobile qui a délaissé les concessions pour les musées, mais dont les clubs de passionnés refusent son oubli. Époqu’auto, c’est ce weekend, et on est passé visiter le salon pour vous y faire un petit aperçu. 

 

Nous avions été heureux de vous présenter il y a deux ans maintenant, un reportage sur Époqu’auto, un salon de voitures anciennes programmé à Lyon chaque année. Nous avions pu y découvrir un événement automobile chaleureux, convivial, et surtout très passionné grâce à la présence des nombreux clubs exposants. Que ce soit à l’extérieur avec le parking des passionnés ou au sein même des allés du salon, dates, anecdotes et histoires s’additionnent et se complètent. On se remémore, on se rappelle, mais on découvre également. Quelque soit notre niveau de connaissances, il sera difficile de connaître les exemplaires de tous les modèles exposées, et encore moins de les avoir tous approché un jour. 

Des exceptions 

Impossible en effet d’avoir pu approcher déjà tous les modèles présents à l’édition 2018 d’Époqu’auto. Dès l’entrée du salon, un plateau Lamborghini d’un complet rare se présente. Parmi les modèles, une Miura rouge, un coupé sorti en 1966 et premier grand succès économique de la firme de Sant’Agata Bolognese. Sous son dessin élégant, se cache en réalité la première voiture de série de route au monde à avoir franchi la barre fatidique de 300 km/h. Pour les passionnés de la marque, la présence exceptionnelle du concept Miura présenté en 2006 marquera une première pour cet exemplaire unique au sein de l’hexagone. Pour intéresser « un public plus large et surtout plus jeune » exprimait le Commissaire général du salon, ce plateau Lamborghini fait suite à la présence de Ferrari en 2017, d’Aston Martin en 2016, ainsi que Rolls-Royce en 2015. C’est désormais un classique pour le salon organisé par le Club des Amateurs d’Automobiles Anciennes – les 3A. 

Autres exceptions, le salon accueillera dimanche à 14h une Jaguar Mk. II 3.8 de 1963, ainsi qu’une Mercedes 450 SEL 6.9 de 1977. Deux exemplaires qui appartenaient à Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, et qui seront mis aux enchères le temps d’une vente organisée au sein du salon par Osenat. Le public pourra assister à la séance grâce à 600 places disponibles. Une cinquantaine de véhicules seront proposés à la vente.

Des pionnières 

En parcourant parmi les quelques 700 exposants répartis sur une surface de 52 000 m2, vous pourrez également traverser deux plateaux préparés en anniversaire à deux constructeurs parmi les pionniers de l’industrie automobile du XIXe siècle. Renault, 120 ans cette année, a proposé un stand partant de la fameuse Type A de 1898, à la première version de l’Espace, sorti en 1984. Également à l’affiche, une magnifique Floride de 1959 ainsi qu’une Formule 1 RS01 de 1977.

Seconde marque déjà présente à l’avant-guerre : Panhard & Levassor. Présentées dès l’entrée du salon avec des exemplaires de barquettes DB des années 50, les modèles du constructeurs né en 1891 représente presque toute son histoire. Un bel hommage à une époque encore racontée grâce aux multiples clubs autour du constructeur, aillant permis à ce plateau d’être réalisé. 

Pour tous les goûts 

C’est avant tout grâce aux clubs présents que le salon propose un panaché d’une époque désormais lointaine. Sur le stand « L’aventure Peugeot », la marque au lion a pu fêter les 70 ans de la 203, et les 50 ans de la 504. Si vous êtes davantage « youngtimers », un retour dans les années 80/90 est possible grâce à un espace consacré cette année aux grandes routières et berlines sportives qui ont fait le prestige de Mercedes et autres BMW. 

Si vous êtes lyonnais ou de la région, alors peut-être que la Fondation Berliet vous fera replonger dans l’histoire d’une industrie locale des années 60 à 80. Cette année, l’ancienne entreprise ayant embauché plus de 17 000 employés dans l’agglomération a mis en avant son histoire de sa production de poids-lourd. Parmi les motos également, le constructeur français New Map a réuni nombreux modèles depuis la naissance de l’entreprise en 1922. Époqu’auto accueille depuis 2011 des stands de deux roues.

Et pour les autres… rendez-vous sur les parkings réservés aux modèles de collection des visiteurs ! Croyez-en notre reportage en 2016, les discussions y sont vraiment passionnantes. 

Informations pratiques

Époqu’auto, du 9 au 11 novembre 2018. 9h-18h. 

14 € pour les adultes, gratuit pour les – 12 ans. 

Eurexpo (Lyon – Chassieux).

Plus d’infos : www.epoquauto.com

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