Les voitures de société bientôt bannies de Bruxelles

Émis par la ministre de l’environnement, une nouvelle mesure de réduction du nombre d’automobilistes au cœur de la capitale belge entrera en mesure en 2018. Pour atteindre son but, le gouvernement bruxellois interdira les voitures de société, en les remplaçant par des solutions de mobilité plus durables.

Là où Paris opte de son côté pour la fermeture de tronçons routier, Bruxelles chercherait de son côté à faire baisser le nombre de voitures dans la capitale par un autre moyen. A compter de 2018, une première mesure sera mise en vigueur : pour toute société de plus de 100 employés implanté dans la région, l’utilisation de voiture de société devra être remplacée par des « alternatives ».

Accompagner un élan de baisse de circulation

Relégué par le média belge RTBF, Céline Frémault – ministre de l’environnement – a annoncé la mesure en se félicitant tout d’abord d’un accueil globalement favorable au nouveau plan de déplacement mis en place dans la capitale belge. Selon ses propos, l’imposition de trouver une alternative à la voiture de société permettraient d’accompagner « une diminution de 14% de la place qu’occupe la voiture (au sein de la ville de Bruxelles ndlr) ». Aux côtés du gouvernement de la région, la manière de procéder à ce changement prévu dans moins de 7 mois serait de « proposer aux employés un paquet de « mobilité », comprenant toute une série de mesures de mobilité plus douces et durables ».

Les possibilités proposées

A l’intérieur de ce terme de « paquet de mobilité », se présenterait en fait plusieurs possibilités aux entreprises. Au ministère de l’environnement, ces alternatives là seraient tournées vers des abonnements aux transports en commun, à des vélos en libre service ou encore des chèques de taxi. Un changement qui serait tourné vers « des moyens qui correspondent aux besoins des employés », se tenant à rassurer la femme politique.

Au programme, les entreprises concernées n’auront que 6 mois pour mettre en place le nouveau dispositif de mobilité, et même jusqu’au 30 juin pour émettre un diagnostic des mobilités en interne.

Un risque de migration des entreprises ?

A la première présentation du projet – en mai dernier –, Olivier Willocx, l’administrateur délégué de la chambre des commerces bruxelloise (Beci), avait tenu à faire savoir son opposition, montrant du doigt une mesure qui laisserait part à « un long exode des entreprises bruxelloises vers des contrées plus favorables », raconte le site l’Echo. A juste titre, le point de vue des cadres et salariés des entreprises devrait être très mitigé les mois à venir, tant ces derniers n’auront certainement pas aimé la mesure et sa rapidité d’exécution.


Via RTBF, L’Echo

Illustration Michal Jarmoluk (Pixabay)

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