Le camion électrique Tesla Semi enregistre près de 450 commandes

Sous une date de commercialisation prévue pour fin 2019, le camion électrique de Tesla apparaît chroniquement dans les communiqués de multiples entreprises. Depuis sa présentation sous la forme d’un prototype, le semi américain s’inscrit dans de multiples bons de commandes. UPS et Pepsi étant à l’heure actuelle les principaux clients.

On aura connu les plus de 350.000 pré-commandes de la Model 3. Voilà sous une toute autre échelle, un autre joli départ pour Tesla. Depuis novembre 2017 et la présentation de son semi électrique, Tesla a pu accumuler la somme de 439 commandes – recensées par nos soins – de son nouveau bébé. Une prestation encore une fois remarquable, tant le modèle n’en est encore qu’au stade de prototype, aux tarifs inconnus et dont seulement quelques informations ont été fournies par la marque américaine.

2019 Tesla Semi camion

Un bon plan ?

Si Walmart fût la première marque à passer commande (15 unités), c’est aujourd’hui l’entreprise de logistique UPS qui en est la détentrice du plus important bon de commandes. Avec 125 semis attendus pour 2020, la société aimerait pouvoir faire contribuer le modèle à son plan de réduction de son impact en terme d’émission de gaz à effet de serre de 12% d’ici 2025. « Une nouvelle ère en matière de sécurité, d’impact environnemental et de réduction du coût de possession » indiquait Juan Perez, le directeur de l’information et de l’ingénierie chez UPS. De cette occasion-là, le semi Tesla devrait se montrer comme un bon plan pour les entreprises et leur communication. Mais aussi d’un point de vue économique avec par exemple en France la fiscalité carbone, qui impose une taxe ajoutée au prix de vente de produits ou de services en fonction de la quantité de gaz à effet de serre (GES) qu’il aura fallu émettre lors de leur production et/ou de leur consommation. De cette façon, les entreprises et les sociétés de logistique pourront baisser leur bilan carbone lors des acheminements des marchandises, et donc se voir moins taxées. Cette fiscalité sur les émissions de GES est mise en place dans de nombreux pays. Elle fût apparue dans les années 1990 dans des pays nordistes tel que la Finlande et la Norvège.

Second avantage, – cette fois-ci selon les arguments de Tesla – celui de la rentabilité du coût d’utilisation du camion. Selon Elon Musk, le patron du constructeur, le modèle « coûtera 20% de moins qu’un semi thermique classique », suite au fait que le coût au kilomètre serait inférieur. Une affirmation qui reste encore dans le flou, tant aucune information n’a été communiquée sur le prix du modèle, qui devrait sûrement être plus élevé que celui d’un camion diesel.

Cependant, quelques jours après la présentation du Tesla Semi, les médias et analystes tablaient déjà sur un tarif avoisinant les 250.000 dollars. Pour freiner les spéculations, le constructeur avait communiqué fin novembre trois fourchettes permettant à un peu plus cerner le prix du modèle. Ce dernier serait présenté sous trois versions différentes, du fait des trois approximations communiquées. A savoir une gamme aux batteries d’une autonomie de 300 miles (480 km), de 500 miles (800 km) et enfin une dernière estampillée Founders Series, et coiffant le haut-de-gamme. Au final, il faudrait débourser entre 150.000 et 180.000 dollars pour les deux premières versions, et 200.000 pour la troisième. Un prix qui devrait donc dans tous les cas être supérieur aux 120.000 dollars que demande, en moyenne, un camion thermique.


Via Ministère de la transition écologique et solidaire, Les Echos, Auto Plus, Numerama, Tesla

Illustrations Tesla

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