Le concurrent américain du service de VTC Uber continue d’accueillir des fonds de constructeurs pour préparer le développement d’une plateforme autonome. Prévue pour 2021, Ford vient de rejoindre le projet.
Tout seul on va plus vite, mais à plusieurs on est plus fort. L’idée de Ford à s’allier avec l’américain Lyft – acteur de la mobilité américaine – est simple : produire une plateforme autonome à l’horizon 2021, soit dans les périodes proches de celles de la concurrence de Google, Nissan, Uber (avec Volvo) ou encore Tesla et Apple. De ce fait, le constructeur américain a rejoint une entité du service de VTC dédié à la production d’une technologie allant au bout du projet avec un travail également situé sur la data, le software ainsi que les interfaces utilisateurs et l’expérience client. Une entente tout-en-un, dont General Motors avait déjà pu débloquer 500 millions de dollars en janvier 2016, sur le milliard qu’avait eu à disposition Lyft au moment du lancement du projet. Aujourd’hui, le groupe automobile détient 9% des parts de l’entreprise de mobilité.
Google pas très loin
En s’appuyant sur les savoir-faires de la petite start-up Drive.ai (dont nous vous en avions parlé il y a de cela un an), Lyft a aussi signé une collaboration avec Waymo, connue comme étant une filiale au groupe Alphabet de Google. Un signal à Uber, jouant quant à lui la stratégie du « fait maison » pour sa technologie. A partir de cette différence de stratégie là, Ford a tenu à montrer qu’il était nécessaire de s’unir face à la R&D de la voiture autonome. Selon le constructeur, « la vitesse à laquelle ces véhicules autonomes amélioreront réellement notre quotidien dépend de la collaboration entre les entreprises, les autorités et même le grand public ». Un bon compromis économique surtout…
Via Ford, L’Usine Digitale, Les Echos.fr