Alors qu’il est un des SUV compacts les plus vendus en France, notre Captur s’exporte en Russie, où il devient Kaptur. Entre le Captur européen et un Kadjar, ce 4×4 moscovite évolue pour s’adapter à un marché important pour la marque au Losange.

On le sait depuis quelques temps, les constructeurs sont de plus en plus attirés par les pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil par exemple. Pour cela, ils créent parfois des modèles spécifiques, comme la Renault Kwid, ou utilisent des modèles européens qu’ils remettent à la sauce du pays concerné. Ici, Renault a choisi la deuxième option, en prenant un Captur que les Français adorent, pour le transformer en 4×4 adapté à la Russie.

Ce Kaptur reprend donc la plupart des éléments du Captur européen, comme l’intérieur ou la partie arrière. Cependant, le châssis 4×4 provient du Dacia Duster, lui même dérivé du premier Nissan X-Trail. Ceci permet au Kaptur d’être un véritable franchisseur, avec une garde au sol de 204 mm, et un angle d’attaque de 20 degrés. Pratique pour les hivers russes et le réseau routier exécrable !

Ceci confère au Kaptur une position de conduite plus typée 4×4 que chez nous. De plus, il est agrandi (4,33 mètres), ce qui fait de lui un entre-deux entre notre Captur (4,12 m) et le Kadjar (4,45 m). On le voit surtout sur le profil. Ces 20 cm permettent une bonne habitabilité, ainsi qu’un volume de coffre conséquent avec 387 dm3, quand celui de Captur oscille entre 337 et 455 dm3 grâce à sa banquette coulissante, indisponible sur le modèle russe. Le Kaptur se distingue aussi de son homologue européen par sa face avant, notamment grâce à ses Leds en C intégrés dans le pare-choc.

Quelques options spécifiques au marché russe comme le démarrage à distance du moteur ou le pare-brise chauffant seront disponibles. A la place du R-Link, les russes pourront retrouver le système multimédia tactile « Media Nav » de 7 pouces, que nous connaissons déjà sur les Dacia et quelques Renault (Clio, Zoé) avec navigation, bluetooth.

Le Kaptur sera commercialisé en Russie et dans d’autres pays de l’Ex-URSS à partir de cet été. Il rejoindra ensuite d’autres pays émergents comme l’Asie du Sud. Il sera produit à Moscou dans l’usine de Avtovramoss.

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