Le 31 mai prochain, la Commission Européenne va proposer de lier les prix des péages autoroutiers aux caractéristiques d’émissions de CO2 de chaque véhicules. Ce nouveau type de tarifications a été soutenu par l’Acea, et devrait par la suite être discuté par le Parlement Européen et par les Etat membres de l’UE. Avec le CCFA
Et si les tarifs autoroutiers devenaient dépendant des caractéristiques de nos véhicules ? Que nous soyons au volant d’une voiture électrique, d’une essence ou d’un camion, serons nous bientôt soumis à des prix différents à la hauteur des péages des autoroutes des États membres de l’Union Européenne ? C’est en tout cas ce que voudrait la Commission européenne, appuyé par l’Acea (association des constructeurs européens d’automobiles). Dans une proposition révélée à la presse par deux représentants de l’UE, la réforme sur les tarifs des autoroutes aurait été soumise à la discutions dans l’objectif de réduire l’empreinte carbone au niveau des transports routiers.
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Un prix selon la distance effectuée et l’impact carbone
Pour faire simple, la Commission européenne chercherait à changer les règles pour favoriser l’achat de véhicules à basses émissions de CO2. Ainsi, les péages pourraient disposer de tarifs variant selon les caractéristiques de notre véhicule. En suivant toujours la règle de la distance parcourue sur les axes autoroutiers, le critère de l’impact carbone, devrait quant à lui permettre aux véhicules « propres » de payer moins, et aux véhicules plus polluants de payer plus.
Selon l’Acea, qui a indiqué soutenir le projet, les critères pour comparer les véhicules ne s’arrêteraient pas aux simples mesures théoriques des constructeurs. Ainsi, « toute taxation routière qui ne prendrait pas en compte les émissions réelles de l’ensemble du véhicule (incluant les pneus, le poids et l’aérodynamique) sous-optimiserait la flotte ».
